Québec et les recteurs ont conclu une entente pour atténuer l'impact des compressions de 250 millions de dollars.

Les coupes de 124 millions pour l'année en cours sont maintenues. Québec accorde aux universités un délai, jusqu'au 30 avril 2014, pour résorber 50% des déficits que pourrait entraîner cet effort budgétaire.

Les compressions de 124 millions pour 2013-14 sont quant à elles étalées sur sept ans. On soustrait le montant du réinvestissement de 1,7 milliard promis par le gouvernement d'ici 2018-19.

«On est satisfait, car on respecte ce qu'on a dit: on est ferme sur l'objectif, mais souple sur les moyens», a dit Joël Bouchard, l'attaché de presse du ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne.

La Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) doit adopter cette entente au sein de ses instances.

L'accord reprend pour l'essentiel les éléments d'une proposition soumise avant le Sommet sur l'enseignement supérieur par le secrétaire général, Jean St-Gelais, le plus haut fonctionnaire du gouvernement.

La CREPUQ a accepté la proposition après le Sommet seulement, mardi après-midi. Des recteurs ne voulaient pas qu'une entente soit annoncée pendant le Sommet parce qu'ils sont toujours furieux contre le gouvernement Marois, a indiqué une source du milieu universitaire.

La présidente de la CREPUQ, Luce Samoisette, a eu un entretien avec Pierre Duchesne mercredi pour lui confirmer la conclusion de l'entente.