Un étudiant en science politique et droit à l'UQAM a été arrêté mardi après-midi dans son pavillon d'études. L'arrestation effectuée dans l'enceinte universitaire a choqué des étudiants.

«Normalement, le rectorat est la seule entité qui peut donner l'autorisation à une telle opération. Disons que ça commence bien mal le mandat du nouveau recteur de l'UQAM. L'ancien avait une politique empêchant les policiers d'entrer. Ça fait un drôle de début de mandat pour le nouveau recteur», a dénoncé un étudiant qui a assisté à l'arrestation.

L'UQAM confirme qu'elle a en effet communiqué avec les policiers de Montréal après avoir identifié une personne qui aurait vandalisé du mobilier lors d'une manifestation qui s'est déroulée le 30 janvier dernier. Lors de cet événement, les protestataires dénonçaient l'installation de caméras de sécurité à l'intérieur de l'université. Or, six caméras ont été brisées, des graffitis ont été peints et un mur a été détruit, souligne Jenny Desrochers, porte-parole de l'UQAM.

«C'est sûr qu'on ne veut pas faire intervenir la police. Si on peut éviter ça, on le fait. Mais aujourd'hui, cette personne a été reconnue comme ayant participé à la manifestation et comme ayant commis des actes de vandalisme. Donc pour nous, c'était clair qu'il fallait faire intervenir les policiers», a-t-elle expliqué.

Le suspect est un exécutant de l'Association facultaire étudiante de science politique et droit de l'UQAM. Il n'a pas résisté à son arrestation. Il a par la suite été relâché et aucune accusation n'a été portée contre lui. Une enquête a cependant été ouverte pour connaître son implication dans le bris de mobilier survenu lors de la manifestation.