Le recteur de l'Université Laval, Denis Brière, est prêt à renoncer aux 696 millions promis d'ici à 2018 dans l'éventualité d'une entente au Sommet de février si le gouvernement Marois renonce aux compressions.

Il a présenté sa position dans un communiqué de presse rendu public vendredi au beau milieu de la deuxième rencontre de consultation sur l'enseignement supérieur, à Trois-Rivières.

Il insiste sur «l'impossibilité de réaliser les compressions rétroactives et irréalistes» de 124 millions de dollars cette année et celles, «anticipées», de 2013-2014.

Il «propose au ministre Duchesne qu'il conserve les 696 millions (...) et qu'il renonce, de manière responsable et pragmatique, aux compressions». «Cette proposition de l'Université Laval est basée sur le fait que l'Université ne peut mettre en péril la formation des étudiants présentement inscrits en échange d'un investissement venant à terme en 2008», explique-t-il.

Rappelons que le ministre Pierre Duchesne a fait miroiter un réinvestissement de 696 millions d'ici à 2018 s'il y a une entente au Sommet sur l'enseignement supérieur en février. Le Parti libéral et la Coalition avenir Québec l'accusent de faire du «chantage» et de mettre sur la table de l'«argent virtuel» qui ne figure pas dans le cadre financier du gouvernement.