Maison familiale rurale: histoires de succès

La fin des classes a une saveur toute particulière à la maison familiale rurale de la MRC de Maskinongé à Saint-Alexis-des-Monts en Mauricie. Voici deux témoignages inspirants.

Son bal de fin d'études, Caroline Andichou, 18 ans, l'a vécu vendredi dernier. «Je suis fière! dit la brunette. Quand j'allais à mon ancienne école, je ne voyais pas le bout du secondaire. Je pensais que je ne réussirais jamais.»

À la MFR de Maskinongé, la jeune femme a fait ses études secondaires générales, en plus de s'initier au secrétariat et à la restauration. «Être ici nous aide à retrouver notre estime de soi, notre confiance en nous, indique-t-elle. C'est une bonne école pour ceux qui veulent vraiment se reprendre en main.»

Un été avec les poissons

Comme un poisson dans l'eau, Nathan Frappier, 17 ans, nous guide parmi les bassins remplis de truites mouchetées et d'ombles de fontaine de la pisciculture de Saint-Alexis-des-Monts. «J'aime travailler avec les animaux, les nourrir, les soigner», explique l'adolescent.

Après avoir fait un stage dans cette entreprise dans le cadre de sa formation à la maison familiale rurale (MFR) de Maskinongé, Nathan y a été embauché pour l'été. «En deux ans de formation à la MFR, on a 180 jours d'expérience de travail», fait-il valoir.

«Si je n'étais pas venu ici, j'aurais décroché, c'est sûr, dit Nathan. Je déprimais, dans des classes de 30 élèves. J'étais très gêné. Mais là, je peux étudier dans un domaine que j'aime, en lien avec la nature. C'est le fun!»