Même s'il reconnaît certaines avancées dans les positions syndicales, le conseil d'administration de la Commission de la construction du Québec (CCQ) juge que la proposition du conciliateur n'était pas suffisante.

Par voie de communiqué mardi, le conseil d'administration de la CCQ, qui a rejeté lundi l'offre du conciliateur, a dit espérer que les discussions se poursuivront avec le syndicat.

Les quelque 600 professionnels et employés de bureau ont déclenché une grève générale illimitée à minuit, après avoir appris le rejet de la proposition.

Le régime de retraite fait partie des points en litige. La CCQ a rappelé qu'il constitue un lourd fardeau financier pour les membres de l'industrie de la construction.

De son côté, le syndicat déplore ce rejet et estime que la piste de solution respectait en tous points les paramètres financiers imposés par le conseil du Trésor et acceptés par l'ensemble des secteurs public et parapublic.

Le directeur exécutif du SEPB-Québec, Serge Cadieux, a indiqué que la syndicat aurait recommandé l'adoption de la proposition. Il a appelé à l'intervention du gouvernement provincial.

Les syndiqués en grève sont sans contrat de travail depuis décembre 2009.