Quelques mois après avoir présenté un bilan annuel assez positif, le Fonds de solidarité de la FTQ a soumis samedi son rapport annuel à ses actionnaires, un document enrichi pour la toute première fois de la mention «développement durable».

Les membres du Conseil d'administration faisaient face cette année à une assemblée moins inquiète que l'an dernier. Échaudés par des allégations de corruption, les administrateurs avaient dû rassurer leurs membres en s'engageant notamment à resserrer les règles d'éthique et de gouvernance.

Pour la croissance de 9,2 pour cent de son rendement, pour l'atteinte d'un nombre record d'actionnaires (577 511) ou encore pour l'augmentation de la valeur nette de son action, qui est passée de 21,78 $ à 23,84 $ en un an, le président du Conseil d'administration du Fonds de Solidarité FTQ, Michel Arsenault «donne un A+» à son organisation.

Et après avoir vanté les prouesses économiques du Fonds, il a dit vouloir «ajouter une flèche à l'arc (du Fonds) est engagé depuis longtemps dans le développement durable».

Ainsi, lors de cette quatrième assemblée certifiée carboneutre, le Fonds de Solidarité de la FTQ a déposé un rapport de développement durable respectueux des normes «Global Reporting Initiative» (GRI), une organisation internationale qui encourage les sociétés à rendre compte de leurs performances économiques, environnementales et sociales.

Mais si les 424 employés du Fonds consomment moins de papier, de matières résiduelle et d'énergie, l'organisation ne s'attend pas forcément à ce que ses partenaires en fassent autant, comme l'a précisé le PDG Yvon Bolduc lors de la conférence de presse tenue à l'issue de la rencontre.