Tout indique qu'il n'y aura pas de travaux parlementaires à l'Assemblée nationale pendant le sommet du G7.

La rumeur d'une possible suspension du travail législatif allait bon train depuis plusieurs jours. Bien que la réunion du G7 se déroule à La Malbaie, dans Charlevoix, on s'attend à ce que plusieurs manifestations convergent sur Québec.

Cette situation fait craindre aux autorités que l'accès à l'Assemblée nationale soit perturbé, et que la sécurité des parlementaires soit mise en péril.

La décision finale n'est pas encore prise, a-t-on indiqué lundi au bureau du président de l'Assemblée nationale, Jacques Chagnon. 

«Il y a eu des discussions politiques à ce sujet, mais la décision finale se prendra (mardi) matin lors d'une rencontre entre le président et des autorités de la Sûreté du Québec», a indiqué la porte-parole, Julie Champagne.

Mais dans les faits, les caucus ont déjà reçu des signaux confirmant que les travaux parlementaires seront interrompus jeudi après-midi et vendredi matin. 

Le gouvernement ne voulait toutefois pas se priver d'une journée et demie de législation en cette fin de session parlementaire, la dernière avec les élections du 1er octobre. C'est pourquoi la chambre siégera le lundi 11 juin et le mardi 12 juin au matin pour compenser le temps perdu.

La suspension des travaux parlementaires à Québec est un événement rare. Il s'est produit la dernière fois en mai 2017, lorsque des inondations presque sans précédent ont ravagé le sud du Québec.