Les sinistrés des inondations du printemps recevront tout le soutien psychosocial dont ils ont besoin, aussi longtemps qu'ils en ont besoin.

«Vivre une inondation c'est une épreuve majeure et c'est pour cela qu'on veut à tout prix fournir le soutien nécessaire aux personnes et aux communautés qui sont touchées» a indiqué dimanche après-midi, Lucie Charlebois, ministre déléguée à la réadaptation, à la protection de la jeunesse, à la santé publique et aux saines habitudes de vie.

«C'est normal que dans de telles circonstances, on puisse demander de l'aide et il faut que cette aide-là vienne promptement. C'est pour cela qu'on a déployé autant d'équipes psychosociales.»

La ministre Charlebois a indiqué que les sinistrés auraient accès à de l'aide tant et aussi longtemps qu'ils en auraient besoin. «Quand l'eau est retirée et qu'on réalise l'ampleur des dégâts, c'est souvent là que ça frappe», a dit la ministre, lors d'un bref point de presse. Elle a précisé  que les gens qui auront besoin d'aide dans deux ou trois mois pourront encore compter sur la présence de spécialistes qui offrent du soutien psychologique direct, mais qui peuvent aussi appuyer les sinistrés dans leurs démarches administratives post-inondation.

Au 8 mai, plus de 150 intervenants psychosociaux étaient déployés afin de soutenir les sinistrés, a indiqué l'attachée de presse de la ministre Charlebois.

«Ces derniers jours, on dénombre plus de 70 intervenants sur le terrain. Ce chiffre n'inclut pas par exemple les intervenants à la ligne 811 ou les infirmières. Les besoins sont réévalués quotidiennement afin d'assurer les services nécessaires aux personnes qui en éprouvent le besoin», a précisé Bianca Boutin.

Le déploiement et la coordination des services d'aide sont faits par région.