Le sort réservé à la circonscription montréalaise de Sainte-Marie-Saint-Jacques, menacée de disparaitre de la carte électorale québécoise, sera connu cette semaine, et sa députée Manon Massé a bon espoir que le comté survivra.

La députée de Québec solidaire souhaite que les manifestations de citoyens, la pétition et les sorties publiques, de même que les représentations auprès de la Commission de révision électorale et du Directeur général des élections ont porté leurs fruits.

Mme Massé espère que les milliers de citoyens et d'organisations, non seulement du Centre-Sud de Montréal, mais de tout le Québec, qui se sont élevés pour que cette circonscription «naturellement tissée serrée» ne soit pas rayée de la carte, ont été entendus.

La députée rappelle que dans tout le processus de refonte de la carte électorale qui a duré deux ans, la population de Sainte-Marie-Saint-Jacques n'a eu «in extrémis» que les 15 derniers jours pour se faire entendre.

Selon Manon Massé, la disparition de cette circonscription «noierait la voix des personnes figurant parmi les plus défavorisées de Montréal et enlèverait une voix directe pour la communauté LGBT du Québec». Il faut rappeler que le «village gai» fait partie de Sainte-Marie-Saint-Jacques.

«Forcer la fusion de Centre-Sud avec le quartier des affaires serait un non-sens», conclut Mme Massé.