Philippe Couillard croit que la tenue d'une enquête publique et les mesures annoncées par son gouvernement pour rendre plus difficile l'obtention de mandant de surveillance sur des journalistes suffiront à limiter les dommages que l'affaire Lagacé et la surveillance des registres téléphoniques de six journalistes par la Sûreté du Québec sur la confiance des sources journalistiques.

Questionné sur les moyens de solidifier la confiance ébranlée de la population et des médias envers les corps policiers, mais surtout pour limiter les dommages des affaires de surveillance sur les actuelles et éventuelles sources de journalistes, le premier ministre a répété que son gouvernement a déjà annoncé des gestes «excessivement concrets».

Il a rappelé que le niveau de preuve requis pour obtenir des mandats de surveillance sera rehaussé au même niveau que pour les juges et les membres de l'Assemblée nationale. Une mesure qui devrait enterrer en vigueur d'ici quelques jours, dit-il.

«Maintenant, parmi ce que les commissaires vont regarder et vont nous recommander, peut-être y aura-t-il d'autres actions. Et c'est ce qu'il faut faire maintenant. Il faut mettre sur pied la commission le plus rapidement possible», a-t-il déclaré en marge de l'inauguration d'un nouveau pavillon du musée des Beaux-arts de Montréal.