Le whip en chef péquiste Stéphane Bergeron a déclaré mercredi qu'il était incapable de vérifier si la candidate Martine Ouellet a véritablement été victime de piratage.

M. Bergeron a refusé de dire s'il croit qu'un pirate est réellement l'auteur d'une déclaration associant Mme Ouellet à Option nationale (ON).

Dans un point de presse, M. Bergeron a affirmé qu'il avait demandé des explications à Mme Ouellet, mardi, quand il a aperçu sa déclaration sur son fil Twitter.

Le whip en chef, chargé de la discipline dans le caucus, a indiqué que la candidate s'est alors dite victime d'un piratage.

La déclaration, «Je suis Option nationale», faisait écho à celle de députés péquistes affirmant «Je suis Parti québécois» dans une publicité dont Mme Ouellet est absente. Ce message est ensuite disparu du fil de la candidate.

Questionné à plusieurs reprises sur la version de Mme Ouellet, M. Bergeron a indiqué mercredi qu'il n'avait d'autre choix que d'accepter sa parole.

«Il appartient à chacune et chacun de faire son jugement là-dessus», a-t-il laissé tomber.

M. Bergeron a ainsi laissé planer un doute sur sa perception personnelle de l'explication fournie par la candidate.

«Je ne partagerai pas cela avec vous», a-t-il dit.

Selon M. Bergeron, l'essentiel est que ce message soit disparu du fil Twitter de Mme Ouellet.

«Moi, ce que je peux vous dire, c'est qu'elle m'a dit qu'elle avait été «hackée', a-t-il dit. Je ne suis pas en mesure de vérifier ce genre de chose. Je me fie à sa parole.»

Photo PATRICK WOODBURY, archives Le Droit

Martine Ouellet