Les aspirants-chefs du Parti québécois (PQ) croiseront le fer, mardi, à l'occasion d'un débat qui se tiendra à l'Université de Montréal.

Paul St-Pierre Plamondon ne s'en cache pas: il a hâte d'en découdre avec ses adversaires.

Il ne s'attend pas pour autant à ce que les échanges soient particulièrement musclés.

Cet avocat et essayiste soutient que comme il s'agira d'un premier exercice du genre dans le cadre de la présente course à la direction du PQ, les participants se contenteront fort probablement de «s'observer tout en tentant de mettre en valeur leurs idées».

Selon Jean-François Lisée, le public aura alors l'occasion de constater qu'il existe une réelle «communauté de vues entre les quatre candidats sur bien des questions».

Par contre, il souligne que lorsqu'il y aura des divergences d'opinions, le respect devra absolument primer.

«On peut pointer ce qu'on voit comme les faiblesses dans les propositions des autres [...] sans dire que ce n'est pas viable ou légitime», mentionne le député de Rosemont.

Aux yeux de Martine Ouellet, il est également primordial de «garder un bon ton» sans pour autant sombrer dans les discours creux.

La représentante de la circonscription de Vachon à l'Assemblée nationale juge que pour que les discussions soient riches, la recette est relativement simple.

Il faut «beaucoup de transparence» et éviter coûte que coûte d'avoir recours à «la langue de bois».

De toute évidence, Alexandre Cloutier abonde dans le même sens qu'elle.

Il promet donc que l'auditoire verra en lui un homme «pragmatique», terre à terre et capable d'envoyer un «message très clair».

Cet élu jeannois espère que ses opposants voudront, tout comme lui, avoir des conversations «sur le fond, sur le contenu» et que personne ne lancera d'«attaques personnelles».

L'événement de mardi est organisé par le comité national des jeunes du Parti québécois.

Le PQ chapeautera pour sa part deux débats officiels. Le premier d'entre eux aura lieu le 11 septembre à Sherbrooke, alors que le second se déroulera deux semaines plus tard, à Montréal.

Le scrutin, qui mènera à l'élection du prochain numéro un de la formation, se tiendra du 5 au 7 octobre. Les résultats du vote seront dévoilés au cours de cette dernière journée.