Le Québec bloquera le projet controversé d'oléoduc Énergie Est de TransCanada s'il est dirigé un jour par Martine Ouellet.

Si elle est élue chef du Parti Québécois (PQ), en octobre prochain, puis première ministre du Québec, en 2018, la députée de Vachon entend tout mettre en oeuvre pour faire en sorte que le pipeline ne passe pas par le Québec.

On savait déjà depuis des mois que Mme Ouellet, candidate à la succession de Pierre Karl Péladeau à la tête du PQ, avait d'énormes réserves envers ce projet, qu'elle juge trop risqué sur le plan environnemental.

Par communiqué, mardi, elle est allée un cran plus loin en affirmant que si elle dirige un jour le gouvernement elle bloquera le projet de transport du pétrole de l'Alberta par l'oléoduc, un des carburants les plus polluants de la planète, selon l'évaluation de la candidate.

Elle en fait une question de santé et de sécurité publique, craignant les graves conséquences, notamment pour l'eau potable, en cas de bris ou de fuite.

Selon elle, le Québec dispose de plusieurs moyens pour empêcher Énergie Est de passer sur le territoire québécois, comme celui de ne pas octroyer de certificat d'autorisation ou de refuser des changements de zonage agricole.

«C'est pas vrai que le Québec va être le dindon de la farce», avec ce projet, a-t-elle fait valoir en entrevue téléphonique.