Véronique Hivon a décroché un nouvel appui dans la course à la direction du Parti québécois, jeudi. Le député Mathieu Traversy s'est rallié à sa campagne.

En point de presse, le député de Terrebonne a vanté le leadership de Mme Hivon. Il l'a présentée comme la candidate qui permettra au PQ de rejoindre une clientèle large, qui va au-delà de la base du parti indépendantiste.

« C'est une femme qui inspire la confiance, a déclaré M. Traversy. Et dans l'état actuel des choses au Québec, je pense en toute honnêteté qu'elle est l'antidote au cynisme politique. »

L'annonce est survenue la veille du lancement officiel de la campagne d'Alexandre Cloutier, qui s'annonce comme le principal rival de Mme Hivon dans la course.

La députée a décrit M. Traversy comme un « membre fort de la relève », un contraste avec les appuis recueillis jusqu'ici par M. Cloutier, qui est soutenu par d'anciens chefs et des officiers du parti.

Elle n'a pas voulu dire si elle se considère comme la candidate « anti-establishment ». Et elle s'est gardée de critiquer les officiers du PQ qui ont démissionné de leurs fonctions afin d'appuyer M. Cloutier.

« Je n'ai pas de commentaire à faire sur ça, a-t-elle dit. Chacun est libre de son choix. Si un officier préfère quitter son rôle d'officier, sa neutralité, c'est son choix à lui. »

Agnès Maltais et Harold LeBel ont démissionné de leurs fonctions de leader adjointe et de whip pour rejoindre la campagne de M. Cloutier. Le doyen de l'Assemblée nationale, François Gendron, va également appuyer le député.

Ces appuis s'ajoutent à ceux de l'ancien chef péquiste Bernard Landry et de l'ex-chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe.

Avec M. Traversy, Mme Hivon compte maintenant sur le soutien de cinq collègues du caucus. Claude Cousineau, Carole Poirier, André Villeneuve et Sylvain Pagé avaient déjà rejoint sa campagne.