À l'issue de sa rencontre avec la direction de Bombardier à Montréal, Pierre Karl Péladeau a dit souhaiter être parvenu à faire évoluer la réflexion de Bombardier quant à l'entente conclue avec le gouvernement du Québec. Mais l'entreprise, elle, a répété que l'entente avec Québec ne serait pas modifiée.

Après le chef caquiste François Legault vendredi, c'était au tour lundi du chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale de rencontrer la direction de Bombardier pour discuter de l'entente conclue entre la société et le gouvernement du Québec pour promouvoir le développement de la C Series et finaliser le sort du centre d'entretien d'Aveos.

Et M. Péladeau est sorti de sa rencontre de plus d'une heure trente avec la direction de Bombardier en affirmant que sa position n'avait pas changé d'un iota et qu'il continuait de croire que l'entente avec Québec avait été mal négociée. Il croit qu'elle est à l'avantage des actionnaires de Bombardier, mais pas à l'avantage de l'ensemble des contribuables québécois.

M. Péladeau a aussi dit souhaiter que les propos qu'il a tenus aux dirigeants de Bombardier aient fait évoluer leur réflexion à ce sujet.

Mais plus tard, John Paul MacDonald, vice-président aux affaires publiques chez Bombardier, a réitéré que l'entente telle que négociée satisfaisait l'entreprise et qu'elle ne serait pas rouverte.