La Coalition avenir Québec (CAQ) a choisi l'attaque pour tenter de faire élire ses candidats dans les quatre élections partielles: la formation politique a décoré les affiches de ses adversaires de bulles leur attribuant des propos inconfortables.

«J'suis là pour un référendum, pas pour vos jobs», fait dire la CAQ au candidat péquiste dans René-Lévesque.

«Si j'suis pas ministre, j'démissionne», ajoute - dans l'imagination de la CAQ - la candidate libérale Dominique Anglade, qui se présente dans la circonscription montréalaise de Saint-Henri-Sainte-Anne.

Thomas Verville, responsable des communications de la CAQ, «ne voit pas ça comme une campagne négative». La stratégie va «permettre aux électeurs de savoir à quoi s'attendre s'ils votent pour eux».

Du côté du Parti québécois, on réplique que les caquistes ont désespérément besoin d'attention, «ils essaient médiatiquement», a fait valoir Dominic Vallières, responsable des communications. «Ça va être cacophonique», a-t-il ajouté.

Le Parti libéral du Québec n'a pas immédiatement rappelé La Presse.