Le gouvernement ne peut accorder de hausses salariales plus généreuses aux employés de l'État malgré les économies causées par les nombreux départs à la retraite, soutient le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux.

La Presse a indiqué hier que, selon le front commun syndical, Québec fait fi d'économies de 432 millions de dollars par année découlant du renouvellement des effectifs: le départ d'employés au sommet de l'échelle et leur remplacement par des plus jeunes. C'est une somme équivalente au coût de la progression dans les échelles salariales dont le gouvernement parle sur toutes les tribunes, ajoute-t-il.

M. Coiteux n'a pas nié les économies de 432 millions. «Ça fait partie de l'ensemble de l'équation, mais ultimement, l'argent ne pousse pas dans les arbres», a-t-il dit. Le gouvernement ne peut offrir plus de 3% en cinq ans, selon lui. Il ne veut pas compromettre le retour à l'équilibre budgétaire.

M. Coiteux a insisté sur le fait que, pour la première fois, le front commun reconnaît le coût pour l'État de la progression dans les échelles, «un développement bienvenu et constructif».