Les électeurs de la circonscription de Richelieu ont un nouveau député, depuis la fermeture des bureaux de scrutin à 20 heures.

A 17 h, le taux de participation était de 19 %. Le vote par anticipation avait attiré précédemment 15 % des électeurs.

L'élection complémentaire avait pour but de trouver un successeur à l'ex-ministre Élaine Zakaïb, qui avait choisi de quitter la vie politique il y a quelques mois pour tenter en vain de sauver de la faillite la chaîne de boutiques Jacob.

Pas moins de huit candidats étaient sur les rangs, dans cette circonscription nationaliste de la région de Sorel-Tracy réputée pour sa fidélité au Parti québécois (PQ) depuis une vingtaine d'années. Elle a longtemps été le fief de l'ex-ministre Sylvain Simard.

Comme son prédécesseur, Mme Zakaïb récoltait de confortables majorités: 3659 en 2014 et 39 % du vote, puis 3601 voix de majorité en 2012 avec 43 % du suffrage exprimé.

Malgré cela, le PQ n'a pas ménagé ses efforts au cours des derniers mois, ni lésiné sur le nombre de visites de députés péquistes, car la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault croyait avoir de bonnes chances de lui ravir la circonscription.

La CAQ s'est classée deuxième dans Richelieu en 2012 et 2014.

Traditionnellement, le Parti libéral du Québec (PLQ) ne fait pas bonne figure dans ce comté, où il n'a récolté que 18 % du vote en 2012 et 25 % en 2014, devant se contenter de la troisième place.

La lutte devrait donc se faire entre Sylvain Rochon, du PQ, un ex-attaché politique de Mme Zakaïb, et Jean-Bernard Émond, de la CAQ, qui s'était déjà présenté en 2012 dans cette circonscription.

Le PLQ est représenté par un homme d'affaires, Benoît Théroux.

Marie-Ève Mathieu porte les couleurs de Québec solidaire, comme elle avait fait en 2014. Elle avait récolté 5 % du vote.