L'ancien premier ministre Bernard Landry espère qu'un nombre limité de participants se joindront à la course à la direction du Parti québécois.

Dernièrement, une flopée de députés péquistes - comme Martine Ouellet, Alexandre Cloutier, Jean-François Lisée et Bernard Drainville - ont laissé entendre qu'ils songeaient à se lancer dans l'aventure.

Les noms de leurs collègues Pierre Karl Péladeau, Sylvain Gaudreault et Véronique Hivon ont également été évoqués par divers observateurs de la scène politique qui tentent de dresser un portrait exhaustif des candidatures potentielles.

Or, selon M. Landry, si tout ce beau monde décide de tenter sa chance, une retombée négative est inévitable. En entrevue à La Presse Canadienne, il a souligné que la présence de trop de candidats édulcorera d'une certaine façon la valeur du choix.

Il a rapidement nuancé ses propos en affirmant que «le PQ est un parti démocratique et que tout le monde a le droit de rêver» d'en prendre la tête et donc de se présenter.

Même si Bernard Landry surveille attentivement la campagne qui est en train de se dessiner, il a souligné deux fois plutôt qu'une qu'il n'avait pas encore déterminé derrière qui il pourrait se ranger.

Sans grande surprise, il a déclaré qu'il ne ferait pas «de choix définitif tant que la liste ne sera pas complète». Il a toutefois reconnu ouvertement que «c'est Pierre Karl Péladeau qui attire le plus de regards». M. Landry «pense du bien» de cet élu de fraîche date, qu'il décrit comme «un indépendantiste convaincu» et «un homme d'affaires responsable». Selon lui, ce nouveau venu sur la scène politique pourrait faire un bon chef pour le PQ.

Bernard Landry est d'avis que le prochain numéro un de la formation devra, d'abord et avant tout, «croire profondément à la cause» souverainiste, au point de la faire passer «avant les ambitions personnelles et partisanes».