La première ministre Pauline Marois n'entend pas renoncer à utiliser un hélicoptère pour ses déplacements.

Mme Marois a soulevé l'ire des partis d'opposition, plus tôt cette semaine, lorsqu'elle est arrivée au caucus de ses députés à Shawinigan, en Mauricie, à bord d'un hélicoptère nolisé en provenance de Montréal.

Le Centre des services partagés du Québec, de qui relève le Service aérien gouvernemental, a indiqué jeudi que le transport en hélicoptère de Mme Marois avait coûté 4250 $ avant taxes (4886,44 $ en incluant les taxes), pour un total de six personnes, dont le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard.

Loin de se laisser démonter par les critiques qui jugent ce moyen de transport trop coûteux, surtout en période de déficits budgétaires, la chef péquiste a déclaré jeudi que «si c'était à refaire, je le referais».

«Parfois j'utilise l'avion, parfois c'est l'hélicoptère, souvent c'est la voiture, cela dépend toujours des circonstances», a expliqué Mme Marois en point de presse, jeudi à Shawinigan, au terme du caucus.

«Nous avions des réunions majeures à Montréal, c'était le moyen le plus rapide de venir ici, et ça se compare au prix que nous payons quand on prend un avion. Je crois que c'est normal qu'on fasse cela», a-t-elle justifié.