Mélanie Joly assure que sa présence à un événement organisé par la Commission relève de la Coalition avenir Québec (CRCAQ) ne signifie pas qu'elle a l'intention d'adhérer à la formation politique.

«Je vais parler de Montréal et de l'implication des jeunes en politique, ça ne veut rien dire d'autre», a affirmé l'ancienne candidate à la mairie de Montréal en entrevue téléphonique, vendredi.

La leader du parti Le Vrai changement pour Montréal a déclaré qu'elle comptait profiter de toutes les tribunes disponibles pour présenter ses idées et inciter les jeunes à s'impliquer dans le débat politique.

Mme Joly a réitéré qu'elle avait bien l'intention de demeurer dans l'arène municipale.

«J'ai dit que j'étais en politique municipale pour y rester, alors je continue. S'il y a une partielle, c'est sûr que moi, ça m'intéresse toujours de me présenter.»

Elle a par ailleurs précisé qu'elle n'avait «pas particulièrement» d'affinités avec la CAQ sur le plan idéologique.

Du côté de la CAQ, on a assuré que Mélanie Joly avait été invitée à titre de conférencière à un colloque de la CRCAQ à l'initiative de celle-ci et non du parti.

Le directeur des communications de la formation politique provinciale, Jean-Bernard Villemaire, a affirmé vendredi qu'aucune démarche n'avait été entreprise pour recruter Mélanie Joly comme candidate.

Cette dernière se consacre actuellement au développement de son parti à temps plein. Elle s'est également mise à la rédaction d'un essai politique.

Elle surveille aussi de près la performance du maire de Montréal, Denis Coderre, à qui elle reproche notamment de présenter le budget de la métropole avec un mois de retard, ce qui coûtera environ 5 millions $ aux contribuables montréalais.

Le colloque de la CRCAQ se tiendra le 1er février à Québec.