Les quatre partis politiques provinciaux vont unir leurs voix, mardi à Québec, pour appuyer la campagne d'Amnistie internationale visant à mettre un terme aux mariages de filles d'âge mineur.

Une motion devrait être adoptée à l'unanimité à l'Assemblée nationale.

Selon Amnistie internationale, plus de 10 millions de jeunes filles sont mariées chaque année avant d'atteindre leurs 18 ans.

Ces mariages, souvent arrangés par les parents, ouvrent la voie à des violences sexuelles, à la déscolarisation et aux grossesses précoces, soutient Amnistie internationale.

La campagne «J'aime mon corps. J'aime mes droits: arrêtons les mariages d'enfants!» a pour objectif d'assurer le respect des droits sexuels et reproductifs des femmes à travers le monde.

Au Burkina Faso, par exemple, une fille sur deux est mariée avant 18 ans, soutient la directrice générale d'Amnistie internationale pour le Canada francophone, Béatrice Vaugrante.

Elle indique que le phénomène est également présent chez nous, à plus petite échelle. Aucune donnée n'est toutefois disponible pour déterminer l'ampleur du phénomène.