Vingt-quatre heures avant une manifestation de l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ), la ministre de la Famille, Nicole Léger, conclut une entente de principe avec un autre groupe, plus petit, le Regroupement des garderies privées du Québec (RGPQ).

Cette entente maintient les compressions de 14,9 millions de dollars cette année, mais il prévoit une forme de « modulation » dont Mme Léger n'a pas voulu préciser la teneur. Le RGPQ soumettra l'entente à ses membres d'ici vendredi.

Comme le révélait La Presse la semaine dernière, le RGPQ a soumis quatre propositions au gouvernement. Les pourparlers se sont poursuivis entre les parties au cours des derniers jours.

Mais aucune discussion n'a eu lieu avec l'AGPQ depuis le 21 mai, jour où le gouvernement a fait avorter une entente selon l'association. Le lendemain, 214 garderies, la plupart des membres de l'AGPQ, faisaient la grève et ont eu des amendes de 3750 $. Elles ont également reçu une lettre de Québec qui laisse planer la menace de révoquer leur permis si elles ferment encore leurs portes. L'APGQ a annulé une deuxième journée de grève prévue mercredi et tiendra plutôt une manifestation devant l'Assemblée nationale.

Le RGPQ compte 149 membres, alors que l'AGPQ en a 210, selon les donéées du ministère.