À l'initiative du Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ), des dizaines d'indépendantistes sont réunis tout le week-end, à Montréal, dans le cadre du Congrès de la Convergence nationale.

L'objectif est de rassembler tous les souverainistes dans le but de s'entendre sur une proposition commune vers l'indépendance. Toutefois, les partis politiques prônant la souveraineté du Québec n'ont pas tous jugé bon de déléguer des représentants officiels, même si plusieurs «observateurs» seront sur place.

Le comité exécutif du NMQ proposera notamment de transformer le Conseil de la souveraineté en une organisation parapluie d'action politique et citoyenne plus large qu'actuellement, capable de rassembler toutes les factions des forces indépendantistes en une seule organisation. Il changerait de nom pour s'appeler le Congrès national québécois.

Le président du Conseil de la souveraineté, Gilbert Paquette, se dit d'accord. Selon lui, il faut «se réinventer, s'élargir et s'ouvrir à tous ceux qui veulent travailler à l'indépendance du Québec dans un cadre non partisan».

Le président du le NMQ, Jocelyn Desjardins, croit qu'une cohésion entre indépendantistes est indispensable. Selon lui, il est essentiel, pour la cause, que les indépendantistes travaillent ensemble plutôt que les uns contre les autres. Il ajoute qu'il faut libérer la cause de la joute partisane.

Le NMQ estime que 19 circonscriptions majoritairement indépendantistes ont été perdues aux mains des candidats fédéralistes en raison de la division du vote lors des dernières élections québécoises.

Plusieurs personnalités prennent part au Congrès de la Convergence nationale, dont Dominic Champagne, Joseph Facal, Alexis Martin, Gabriel Nadeau-Dubois, Jacques Létourneau, Paul Piché, Raymond Legault et Bernard Landry.