Il n'est pas question d'augmenter le tarif des places en garderie, a martelé la ministre de la Famille, Nicole Léger.

Le tarif de 7$ par jour est en quelque sorte gelé, du moins, au cours de l'actuel mandat du gouvernement Marois.

La ministre a toutefois accepté de relancer le chantier de travail sur le financement des CPE à la demande du Conseil québécois des services de garde éducatifs à l'enfance (CQSGEE) et de l'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE).

La ministre Léger est ouverte aux discussions, mais elle se réjouit surtout d'avoir pu obtenir des CPE le pouvoir de récupérer les 222 millions $ accumulés en surplus pour éponger les coûts du système.

En obtenant ces surplus, les compressions importantes annoncées ont pu être évitées, mais la directrice générale du Conseil, Francine Lessard, estime que cette avenue ne suffira pas pour assurer le maintien des services à long terme.

Une fois ces surplus épuisés, soutient Mme Lessard, la pérennité du réseau sera en péril. Le Conseil prône une indexation des tarifs des CPE pour tenir compte des frais qui ont explosé depuis 2004.

L'Association québécoise des centres de la petite enfance souhaite aussi que l'on discute du financement, mais elle se fait plus prudente sur les tarifs, affirmant qu'il faut maintenir l'accessibilité.

La présidente de l'association, Hélène Gosselin, souhaite que l'accessibilité demeure, notamment pour les familles à plus faibles revenus.