L'accès «trop facile» aux armes à feu augmente le risque de tragédies comme celle qui vient de survenir au Connecticut, croit Pauline Marois.

«Ces événements nous ramènent toujours malheureusement au fait que l'accès trop facile aux armes à feu, leur manque de contrôle, peut parfois mener à des situations comme celle qui est vécue maintenant», a-t-elle déclaré de façon générale, sans vouloir commenter le drame lui-même.

«Je ne veux pas porter de jugement sur les politiques américaines, ils ont droit à leurs politiques», a-t-elle tenu à préciser.

La première ministre a appris la nouvelle de la tuerie alors qu'elle terminait sa mission commerciale à New York. «D'entrée de jeu, je voudrais offrir toutes mes sympathies aux familles des enfants et des enseignants qui, semble-t-il, ont été atteints par les balles d'un tueur. Nous offrons, au nom du peuple québécois, toutes nos sympathies aux familles concernées et aux autorités concernées», a-t-elle déclaré en conférence de presse au bureau du nouveau délégué général du Québec à New York, André Boisclair.

Elle a rappelé que la politique de son gouvernement - comme celle de son prédécesseur - est «très claire»: «Nous souhaitons pouvoir conserver le registre des armes à feu. Vous savez qu'on est encore devant la cour sur cette question-là. Nous souhaitons bien procéder, nous allons déposer au printemps une loi à l'Assemblée nationale pour créer le véhicule qui permettrait d'accueillir le registre actuel des armes à feu», a-t-elle déclaré.