Malgré le changement de gouvernement, le président de l'Assemblée nationale restera le même. Sans surprise, le député libéral de Westmount-Saint-Louis, Jacques Chagnon, garde son poste. Ce sera confirmé dans un vote demain.

M. Chagnon, ancien ministre de la Sécurité publique, était président de l'Assemblée nationale depuis la démission d'Yvon Vallières, au printemps 2011. M. Vallières avait eu plusieurs accrochages avec le leader parlementaire péquiste, Stéphane Bédard, qui avait mis en doute son impartialité.

M. Chagnon avait fait campagne dès le lendemain des élections pour conserver son poste. Ses relations avec l'opposition étaient meilleures que celles de son prédécesseur. Le mois dernier, M. Bédard avait dit que la candidature de M. Chagnon était de «très grande qualité».

Il n'aura pas de difficulté à gagner le vote. Les députés ont reçu un courriel en début d'après-midi pour élire le nouveau président par scrutin secret. Il ne contient qu'un nom, celui de M. Chagnon.

Sous un gouvernement majoritaire, le président de l'Assemblée est un député du parti au pouvoir. Mais ce n'est pas forcément le cas avec un gouvernement minoritaire. En 2008, le président de l'Assemblée était le péquiste François Gendron. M. Gendron, doyen des députés péquistes, est maintenant ministre de l'Agriculture et vice-premier ministre.