L'opposition libérale à Québec réclame une commission parlementaire sur la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2 à Bécancour et demande à la première ministre, Pauline Marois, de rendre des comptes à la population de la région.

Au sortir d'une rencontre à Bécancour avec le comité d'action stratégique pour Gentilly-2, en compagnie de députés libéraux de la région, le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Jean-Marc Fournier, a réitéré mardi la position de son parti pour la réfection de Gentilly-2.

Il a par ailleurs blâmé sévèrement la première ministre Pauline Marois pour son refus de rencontrer la population depuis l'annonce de la fermeture de la centrale, qu'il a qualifiée de «dogmatique». M. Fournier a estimé que les trois semaines d'absence de Mme Marois depuis l'annonce constituent un affront à la population locale.

Il a réclamé qu'une commission parlementaire se penche, dans la région et non pas à distance, sur les tenants et aboutissants de cette fermeture. Selon M. Fournier, il reste encore trop de questions en suspens pour procéder à la fermeture de la centrale nucléaire.

Il a ajouté qu'un éventuel le plan de diversification de l'économie régionale devrait émaner des citoyens du centre du Québec et de la Mauricie et non «être décidé à partir d'officines à Québec».