Gérald Tremblay doit s'interroger sur son avenir et considérer la possibilité de quitter l'hôtel de ville, selon la première ministre Marois.

Les révélations qui ont émergé depuis le début de la semaine à la commission Charbonneau sont tellement graves qu'il doit «se poser la question, parce que ça soulève la question de son intégrité morale», a-t-elle ajouté, dans une entrevue de début de mandat accordée à Radio-Canada vendredi soir.

Québec ne tentera toutefois pas de le pousser de son siège. «Cette décision lui appartient», a expliqué Mme Marois.

Lundi, Lino Zambito a directement affirmé qu'Union Montréal recevait une ristourne de 3% sur chaque contrat municipal accordé à une entreprise du cartel des égouts.

Du même souffle, Pauline Marois affirme que son gouvernement ne considère pas l'option de mettre la métropole sous tutelle.

«Ce qu'on nous révèle, c'est à faire dresser les cheveux sur la tête», a-t-elle dénoncé. Mais la mise sous tutelle, «pour l'instant, ce n'est pas une possibilité qu'on a envisagée», a affirmé la première ministre, ajoutant que le gouvernement l'«évaluera».