Le Parti québécois prépare lui aussi une publicité pré-électorale dans laquelle la chef Pauline Marois, plutôt que de donner la réplique au premier ministre Jean Charest, présentera ce que sa formation propose à l'électorat.

Les signes d'une élection imminente se multiplient d'ailleurs, alors que Mme Marois a fait part de cette intention en présentant la candidate dans la circonscription montréalaise de Saint-Henri-Sainte-Anne, Anne-Marie d'Amours.

Mme Marois a dit croire qu'il était urgent de déclencher des élections afin que les Québécois puissent, selon son expression, sanctionner le gouvernement Charest pour sa corruption, son incapacité à gérer la crise étudiante, sa dilapidation des ressources naturelles et sa contribution à l'endettement du Québec.

Quant à la publicité mettant en vedette M. Charest, Mme Marois a dit espérer que les Québécois ne se laisseront pas manipuler par les propos du premier ministre, à qui elle a de nouveau reproché de vouloir utiliser la crise sociale à des fins électoralistes.

Elle en a profité au passage pour reprocher au gouvernement Charest d'être trop préoccupé par une crise qu'il est incapable de régler pour défendre les Québécois et s'élever contre les atteintes du gouvernement Harper à l'assurance-emploi, à l'évaluation environnementale, au registre des armes à feu et à la Loi sur les jeunes contrevenants, entre autres.