La manifestation de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) jeudi soir, qui visait à perturber la soirée d'ouverture du Grand Prix, est injustifiable, estime le premier ministre Jean Charest.

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«Faut quand même s'interroger. (La soirée d'ouverture) était un événement de financement pour l'hôpital Sainte-Justine, un hôpital pour enfants, et l'hôpital Sacré-Coeur. Les manifestants cherchent à perturber un événement de financement pour un hôpital pour enfants... Franchement, je n'ai pas trouvé que c'était très fort», a-t-il lancé en marge d'une réunion de son caucus, vendredi matin.

Selon lui, «ce n'est plus une attaque au gouvernement. C'est du monde qui s'attaque aux Québécois et qui pose des gestes qui, franchement, ne se justifient d'aucune façon».

«Pour la suite des choses, on va continuer ensemble à tout faire pour que les manifestations se fassent correctement et dans l'ordre. C'est ce que les Québécois veulent», a-t-il ajouté.

Après des mois de turbulences, Jean Charest trouve du réconfort dans les plus récentes statistiques économiques. «Il y a 84 000 emplois de plus au Québec depuis le mois de janvier. Ça donne raison au gouvernement de mettre l'accent sur l'emploi et l'économie. C'est la priorité au Québec. Le Plan nord joue un rôle très important là-dedans, pour qu'on puisse créer de la croissance. Surtout quand on compare ce qui se passe ici et ailleurs dans le monde, en Europe et aux États-Unis, c'est une performance au niveau de l'emploi qui nous réjouit.»