Une motion de censure présentée par l'opposition péquiste à l'Assemblée nationale pour que la Chambre retire sa confiance au gouvernement Charest a été rejetée, jeudi.

Le Parti québécois reprochait notamment au gouvernement libéral son «incapacité» à gérer une crise étudiante qu'il a lui-même créée, au dire l'opposition officielle.

Le PQ estime que le premier ministre Jean Charest et le Parti libéral «s'accrochent au pouvoir», que le Québec est «dans un cul-de-sac» et que la seule façon de changer les choses consiste à «déclencher des élections générales et (à) changer de gouvernement».

Il dénonce une économie à bout de souffle, l'attente en santé qui augmente, la vente «à rabais» des ressources naturelles du Québec, le non-respect des intérêts du Québec par Ottawa et la corruption qui, selon le PQ, a envahi les institutions québécoises et ébranlé la confiance de la population.

Le premier ministre Charest a dit de cette motion qu'elle n'était qu'une simple manoeuvre électoraliste.

Soixante députés présents ont rejeté la motion, tandis que 54 l'ont appuyée. Il n'y a eu aucune abstention.