Québec solidaire revient à la charge pour dénoncer le projet d'installation de compteurs intelligents d'Hydro-Québec.

Selon le député Amir Khadir, le projet d'un milliard $ doit être mis sur la glace en raison du contexte économique actuel et du principe de «précaution».

Québec solidaire juge qu'Hydro-Québec n'a pas démontré la pertinence économique d'investir autant d'argent pour remplacer ses compteurs résidentiels par des compteurs achetés à l'étranger et munis d'une technologie sans fil qui sème l'inquiétude sur le plan de la santé.

Amir Khadir demande au gouvernement du Québec d'intervenir auprès d'Hydro-Québec pour que la société d'État abandonne le projet qui, selon lui, fera perdre des centaines d'emplois.

Selon le Syndicat des employés d'Hydro, environ 700 emplois directs de releveurs seraient éliminés par l'implantation des compteurs intelligents et 300 emplois indirects.

M. Khadir rappelle par ailleurs que, dans l'état actuel des connaissances, basées sur des études indépendantes, il n'est pas possible de conclure que les ondes électromagnétiques émises par les nouveaux compteurs sont sans danger. Il souligne que l'Organisation mondiale de la santé met en garde contre les effets cancérigènes potentiels de ces ondes.

Le député de Mercier a accepté de parrainer une pétition demandant un moratoire sur l'installation des compteurs intelligents. Elle a été initiée par la Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique. La Coalition tiendra dimanche des manifestations dans trois villes du Québec, Montréal, Québec et Sherbrooke.