La Coalition avenir Québec de François Legault est prête à subir son premier test électoral. Elle sera sur les rangs si le premier ministre Jean Charest déclenche rapidement des élections partielles dans Argenteuil, circonscription laissée vacante avec le départ de David Whissell vendredi.

«On va être sur la ligne de départ, c'est certain», a affirmé l'attaché de presse de M. Legault, Jean-François Del Torchio. C'est un comté libéral, mais les gens sont tannés de ce parti-là. Alors ça nous donne des bonnes chances.»

Selon lui, «plusieurs personnes ont démontré de l'intérêt»  à porter les couleurs de la CAQ dans ce bastion libéral qui fut le fief de Claude Ryan. Le candidat n'a pas encore été choisi. Chose certaine, ce ne sera pas François Legault. Jeudi, la veille de la démission de M. Whissell, il a fait savoir qu'il veut se présenter dans l'Assomption. Il ignorait que le député libéral s'apprêtait à quitter la vie politique, a assuré M. Del Torchio.

En vertu de la loi électorale, le premier ministre Jean Charest a six mois pour déclencher l'élection partielle. La CAQ croit que des élections générales pourraient avoir lieu avant.

François Legault n'avait pas présenté de candidat à l'élection du 5 décembre dans Bonaventure. Il expliquait que le scrutin avait été déclenché avant que son parti ne soit officiellement fondé.

La circonscription d'Argenteuil se trouve dans les Laurentides, le 450, la zone d'influence naturelle de François Legault, ex-député de Rousseau.