La fusion entre la Coalition pour l'avenir du Québec et l'Action démocratique n'est qu'un scénario parmi d'autres, aux yeux de Gérard Deltell.

Le chef de l'ADQ a paru prendre ses distances, mardi, du projet de fusion envisagé entre sa formation politique et celle dirigée par François Legault.

En point de presse, M. Deltell a tenu à rappeler que si des discussions avaient bel et bien lieu avec M. Legault, rien ne permettait d'affirmer qu'elles allaient être concluantes.

La veille, dans une lettre adressée aux militants adéquistes, M. Deltell annonçait qu'il entamait des discussions formelles avec François Legault, pour examiner les possibilités d'une alliance avec l'ADQ, qui peine à marquer des points dans les sondages.

Mardi, il a insisté pour dire que dans son esprit l'important consistait à sauvegarder les idées défendues par l'ADQ depuis sa fondation.

François Legault dévoilera les grandes lignes de son tout nouveau parti, le 14 novembre prochain, à Québec.

Au terme des discussions avec M. Legault, M. Deltell se fera une idée dans les prochains mois à savoir si une telle fusion est souhaitable et réaliste. Il prévoit être en mesure de formuler une recommandation, dans un sens ou dans l'autre, à son caucus, puis à l'exécutif national du parti au début de l'année 2012.

Si le courant avec M. Legault ne passe pas, M. Deltell n'exclut donc pas, loin de là, de bouder la Coalition et de décider de maintenir l'ADQ dans la course lors des prochaines élections générales.