L'adhésion de la Palestine à l'UNESCO n'est pas un sujet sur lequel le Québec peut intervenir, bien qu'il soit présent au sein de ce forum international.

Mécontent, le Canada a annoncé mardi qu'il coupait sa contribution à l'UNESCO, à la suite de l'admission de la Palestine.

Depuis 2007, à la suite d'une promesse des conservateurs, le Québec fait partie de la délégation canadienne au sein de l'agence de l'Organisation des Nations unies (ONU) pour l'éducation, la science et la culture.

Le ministre de l'Environnement, Pierre Arcand, a affirmé mardi que le Québec ne peut pas intervenir dans ce débat.

M. Arcand, qui répondait à une question de l'opposition, a expliqué que ce sujet relève des affaires étrangères, donc du gouvernement fédéral.

Selon le ministre, le Québec tenait à être présent à l'UNESCO pour défendre ses intérêts sur des sujets qui touchaient d'abord et avant tout la culture, l'éducation et la promotion de la langue française.

Le député péquiste Alexandre Cloutier, porte-parole en matière d'affaires internationales, a souligné que M. Arcand venait lui-même d'admettre les limites à la présence québécoise au sein de l'UNESCO.