Le caucus de l'Action démocratique du Québec est réuni à Montréal pour préparer la rentrée parlementaire, mais alors que la coalition de François Legault a le vent dans les voiles, selon les sondages, l'union des forces de la droite reste un thème qui hante l'ADQ.



Interrogés à leur entrée au caucus, mercredi matin, le chef Gérard Deltell et la leader parlementaire Sylvie Roy continuaient d'affirmer que l'ADQ n'en est pas à parler de fusion avec le mouvement politique de M. Legault, tout en trouvant préférable qu'il y ait union des forces de droite.

L'ADQ affirme que plusieurs des idées proposées par la Coalition pour l'avenir du Québec de M. Legault étaient déjà prônées par l'ADQ.

Le député François Bonnardel a franchi un pas de plus, laissant entendre qu'il reviendrait à M. Legault de faire le premier pas pour se rapprocher de l'ADQ, puisque l'ADQ est déjà un parti politique, qu'elle a fait élire des députés, ce qui n'est pas le cas de la Coalition pour l'avenir du Québec.

Pour la rentrée parlementaire à l'Assemblée nationale, les députés adéquistes ont l'intention de marteler le thème d'une meilleure gestion des finances publiques, a fait savoir le chef Deltell.