S'il est élu aux prochaines élections dans un nouveau parti, François Legault serait prêt à faire plus d'un mandat. Il serait prêt «à revenir pour une dizaine d'années» ou «peut-être deux mandats», a-t-il rectifié hier.

La semaine dernière, à Gatineau, il avait pourtant déclaré à des sympathisants: «Ne venez pas là pour faire une longue carrière politique avec moi. On s'en va là pour faire un mandat.» Par cette déclaration, il avait voulu prévenir ceux qui seraient tentés de se joindre à lui pour se trouver un emploi à long terme, a-t-il affirmé hier.

Jean Charest avait pris le temps de réagir depuis le Japon, où il vantait son Plan Nord. Si M. Legault ne veut pas se représenter après un mandat, c'est parce qu'il a «des intentions non déclarées» et prépare des «gestes radicaux», prévenait alors le premier ministre.

«Je pense que [M. Charest] doit arrêter de jouer au Bonhomme Sept Heures. Qu'il dise exactement ce qu'il trouve radical dans nos propositions», a répliqué M. Legault hier.

La Coalition pour l'avenir du Québec amorcera le 12 septembre une tournée de consultation dans les 17 régions du Québec. Les textes sur l'éducation, la santé, l'économie, la culture et la langue serviront de base aux discussions. La tournée doit mener à l'adoption d'un «plan d'action». Et à un parti politique, peut-être.