À quelques jours d'un possible déclenchement d'élections fédérales, l'aile québécoise du Parti libéral du Canada (PLQ) a tenu samedi un conseil général à Sherbrooke.

Cette réunion, qui était prévue depuis plusieurs mois, avait comme objectif d'adopter des résolutions en vue du congrès national de juin, à Ottawa. Toutefois, si des élections avaient lieu, le congrès serait repoussé à l'automne.

Selon la présidente du PLC-Québec, l'ancienne ministre Lucienne Robillard, tous les militants sentent la «fièvre» électorale.

Les 300 délégués présents au conseil général ont notamment discuté d'économie, d'environnement et de développement social. Leurs propositions pourraient être utilisées lors d'une éventuelle campagne électorale.

Le député de la circonscription montréalaise de Westmount-Ville-Marie, Marc Garneau, a également indiqué que les régions étaient au menu des discussions.

Il rappelle que depuis un an, le PLC a adopté des politiques, comme sur les aliments et l'accès à l'Internet partout au pays, afin que les régions puissent offrir les mêmes services disponibles dans les grands centres.

Lucienne Robillard rappelle que l'équipe électorale libérale est sur un pied de guerre et prête à se lancer dans une campagne. Elle croit même que son parti pourrait faire une percée au Québec et augmenter son nombre de députés.

Mme Robillard convient que les sondages ne favorisent pas le PLC, mais selon elle, c'est parce que les électeurs québécois ne portent pas encore beaucoup d'attention aux débats et enjeux.

Elle ajoute que la situation changerait advenant le déclenchement d'élections.