Alors que les consommateurs se ruent vers les magasins, une centaine de jeunes de 18 à 25 ans prennent la direction de la Vieille-Capitale pour participer au 61e Parlement jeunesse du Québec.

Dans le cadre de cette simulation parlementaire, ces apprentis députés débattront de quatre projets de loi portant sur la prostitution, le financement des artistes à l'heure d'Internet, le droit de mettre fin à ses jours et l'éthique en matière de publicité.

Christopher Campbell-Duruflé, qui joue le rôle de premier ministre dans le cadre de la simulation, explique que le Parlement jeunesse constitue souvent un premier contact avec la politique pour les jeunes. Ceux-ci proviennent du Québec, de la Belgique et d'Haïti.

M. Campbell-Duruflé ajoute que l'absence de ligne de parti au cours des débats permet aux participants d'exprimer librement leurs opinions sur chacun des sujets. Ceci leur permet non seulement d'améliorer leur capacité à s'exprimer, mais leur donne également envie de s'impliquer davantage dans les débats publics, argue-t-il.

La simulation, qui se déroule à l'Assemblée nationale, prendra fin le 30 décembre. Une partie des débats sera diffusée sur le canal de l'Assemblée nationale les 26 et 28 décembre.