L'ancien ministre péquiste Joseph Facal ne se joindra pas au mouvement de centre-droit que veut lancer François Legault.

«Nous partageons plusieurs points de vue, mais nous ne faisons pas la même lecture de ce qu'il convient de faire à l'heure actuelle», écrit M. Facal ce matin dans le Journal de Montréal.

L'ancien ministre affirme que son «analyse générale du Québec actuel n'a pas changé d'un poil (...). La souveraineté reste souhaitable, mais je ne crois pas qu'un référendum gagnant soit possible à court terme, à moins d'événements imprévisibles. Il est contre-productif de prétendre le contraire».

Selon lui, «dans l'immédiat, le meilleur service à rendre au Québec est de s'attaquer à des chantiers devenus pressants: les finances publiques, l'éducation, l'identité et, malheureusement, l'éthique publique».