Sans aller jusqu'à parler d'un manque de solidarité au sein du mouvement souverainiste, ces jours-ci, le chef bloquiste Gilles Duceppe a affirmé que le combat en faveur de la souveraineté exigeait de part et d'autre beaucoup de solidarité et que lui travaillait en ce sens.

Interrogé vendredi à Montréal, après qu'il eut pris la parole devant le Comité chômage Montréal, le chef du Bloc québécois a encore une fois dû commenter les récentes déclarations des Jacques Parizeau, Bernard Landry et autres sur la souveraineté et le meilleur porte-étendard de la cause.

Vendredi, c'est le quotidien Le Devoir qui révélait qu'une lettre circule dans les rangs du Parti québécois identifiant M. Duceppe comme le leader le plus inspirant, à l'heure actuelle, pour parler de souveraineté du Québec.

M. Duceppe a soutenu qu'il n'avait pas lu la lettre et ne voulait donc pas la commenter.

Il a pris soin de préciser qu'il ne concluait pas pour autant au manque de solidarité au sein des rangs souverainistes, mais qu'il y avait présentement un débat d'idées et que les débats doivent être menés dans un esprit de solidarité.