Le projet de loi spécial sur le renouvellement des voitures du métro de Montréal a été adopté, jeudi, à l'Assemblée nationale.

Les partis de l'opposition ont donné leur consentement au traitement accéléré de la pièce législative.

Mercredi, des représentants de l'opposition avaient réclamé des informations sur la transaction avant de donner leur accord à cette procédure spéciale.

Une rencontre avec le négociateur de la Société de transport de Montréal, l'ex-premier ministre Lucien Bouchard, a été organisée pour eux mercredi soir.

Le projet de loi permet à la STM de conclure une entente sans appel d'offres avec le consortium Bombardier-Alstom.

Il doit aussi mettre la STM et le gouvernement du Québec à l'abri des poursuites judiciaires.

Le ministre des Transports Sam Hamad a affirmé jeudi que chacun des 468 wagons coûtera 2,6 millions $, pour un total de 1,2 milliard $.

La semaine dernière, M. Hamad avait demandé le report du lancement d'un appel d'offres de la STM afin de permettre une entente directe avec Bombardier-Alstom. Le ministre avait insisté sur l'urgence de renouveler une partie de la flotte vieillissante du métro montréalais.

Cette décision a mécontenté une entreprise espagnole, Construcctiones y Auxiliar des Ferrocariles (CAF), qui avait été invitée à soumettre une offre, tout comme le consortium Bombardier-Alstom.

CAF a manifesté l'intention d'intenter des poursuites.

Les premières voitures devraient commencer à être livrées le 1er février 2013.