En attendant les résultats de l'enquête de la Sûreté du Québec sur le financement de l'Action démocratique du Québec, exigée par le chef démissionnaire Gilles Taillon, le président-fondateur du parti Jean Allaire ne s'en fait pas outre-mesure de certaines allégations.

Le Journal de Montréal affirmait récemment que l'ADQ avait notamment profité des largesses du controversé Tony Accurso sous le règne de Mario Dumont, en 2007. L'ADQ avait alors organisé une activité de financement dans un restaurant de l'homme d'affaires, à Laval. Selon le quotidien, M. Accurso était présent et aurait insisté pour payer la facture de 14 000 $.

En entrevue à La Presse Canadienne, Jean Allaire affirme que cette histoire ne «l'énerve pas beaucoup». Selon lui, qu'un homme d'affaires ait des entrées au sein des partis politiques et qu'il offre de défrayer les coût d'un repas bénéfice n'a rien d'une «bombe atomique».

M. Allaire admet toutefois ne pas connaitre les détails concernant l'activité en question, et si les allégations sont fondées ou non.

Par ailleurs, le premier chef de l'Action démocratique dit ne pas comprendre l'attitude de Gilles Taillon, et surtout, la façon dont il a réclamé une enquête. Selon lui, il n'a fait qu'éclabousser ses anciens collègues. À la blague, Jean Allaire se demande si Gilles Taillon n'a pas été victime d'un «nouveau rhume ou une nouvelle grippe» qui l'aurait frappé de plein fouet.