Deux des trois formations politiques à l'Assemblée nationale ont profité de la journée de mardi pour dévoiler l'identité de leurs candidats en vue de l'élection partielle dans la circonscription de Rousseau, qu'a représentée le député péquiste François Legault pendant plus de dix ans jusqu'à sa démission, le 25 juin dernier.

En matinée, le Parti libéral du Québec a confirmé le choix de Michel Fafard, un comptable agréé et entrepreneur. Puis, en soirée, ce fut au tour des militants du Parti québécois de jeter leur dévolu sur Nicolas Marceau en vue de cette élection partielle dont la date n'a toujours pas été déterminée.

M. Fafard n'en sera pas à un premier essai en politique provinciale puisqu'il a été le candidat du PLQ lors du scrutin de décembre 2008, également dans Rousseau. Il avait terminé deuxième après avoir récolté 22 pour cent des votes.

M. Fafard affirme que son expérience dans le monde des affaires lui permettait de bien comprendre les défis que représentent la création et la protection des emplois.

Du côté du Parti québécois, on s'est tourné vers Nicolas Marceau, un économiste et professeur à l'Université du Québec à Montréal âgé de 45 ans. M. Marceau a été nommé à l'issue d'une assemblée d'investiture à laquelle assistait la chef Pauline Marois.

M. Marceau dit vouloir s'engager en politique active afin de donner l'heure juste sur les finances publiques et ajouter sa contribution à la réalisation de la souveraineté du Québec.

L'Action démocratique du Québec n'a toujours pas nommé son candidat en vue de cette élection partielle. Interrogé à cet égard mardi soir, son président, Mario Charpentier, a dit souhaiter que le premier ministre Jean Charest «aille la politesse» d'attendre la tenue du congrès à la direction de l'ADQ avant d'annoncer la date de l'élection partielle.

Le congrès à la direction de l'ADQ doit avoir lieu le 18 octobre.