Réunis en congrès à Sainte-Thérèse, dans les Laurentides, quelque 500 jeunes libéraux du Québec ont discuté au cours du week-end de finances publiques et d'environnement.

En raison du vieillissement de la population et du déclin démographique, les jeunes libéraux estiment qu'un virage important s'impose pour accroître les revenus de l'État.

Le président de la Commission jeunesse du PLQ, Julien Gagnon, croit que, malgré la récession économique actuelle, il est urgent de trouver des moyens pour renflouer les coffres de l'État.

Il insiste pour dire que les propositions mises de l'avant, et qui ont toutes été adoptées sans grands amendements, ont été suggérées pour tirer une sonnette d'alarme dans le but d'atteindre l'équité entre les générations.

Julien Gagnon ajoute qu'il importe également de responsabiliser la population, particulièrement sur les questions de l'environnement. Sans se dire opposer au développement de la production, il croit que l'avenir est dans les «négawatts», c'est-à-dire ce qu'il est possible d'épargner en réduisant la consommation énergétique.

Les jeunes libéraux proposent notamment d'implanter un projet de Smart Grid pour permettre aux Québécois de gérer leur profil énergétique. Le concept consiste en fait à greffer des technologies informatiques aux systèmes de distribution de l'énergie pour en maximiser l'utilisation, ce qui limite les pertes.

Les jeunes libéraux ont réussi à établir un consensus appréciable sur la possibilité d'augmenter les taxes sur le carburant et de ramener les postes de péage sur les autoroutes.

Julien Gagnon attend maintenant de connaître les réactions du premier ministre Jean Charest aux propositions adoptées et quel en sera l'accueil de la part de ceux qu'il nomme les «seniors de l'aile parlementaire».