Le critique du Parti québécois en matière de Travail, François Rebello, juge insuffisante l'augmentation des amendes imposées aux entreprises qui contreviennent à la loi sur la santé et la sécurité du travail, proposée dans un projet de loi déposé récemment par le ministre du Travail.

Le projet, qui a été étudié vendredi à l'Assemblée nationale, prévoit hausser de 20 000$ à 60 000$ l'amende pour la première infraction. Le député de La Prairie souhaite toutefois que les amendes s'arriment avec celles de l'Ontario, fixées à 500 000$.

 

«L'amende maximale au Québec serait de 300 000$ au bout de la troisième infraction», explique François Rebello. «Le message qu'on lance, c'est que les travailleurs québécois valent moins que les travailleurs ontariens.»

Le ministre du Travail, David Whissel, a bondi devant les déclarations de François Rebello: «Je trouve cela surprenant compte tenu du fait que, au terme de l'étude détaillée du projet de loi, vendredi, le PQ a voté en faveur de cet article. De plus, notre projet de loi comprend des mesures pour favoriser la prévention des accidents du travail ainsi que des mesures bénéfiques pour les travailleurs, les centrales syndicales et le Conseil du patronat. L'ADQ nous a aussi appuyés.»

Le vote sur le projet de loi 35 devrait avoir lieu dans quelques semaines.