Québec devra éponger des coûts supplémentaires de près de 25 millions pour le prolongement de l'autoroute 25, le premier chantier en partenariat public-privé (PPP) dans la province.

C'est ce qu'a confirmé hier Christian Therrien, porte-parole au ministère des Transports du Québec.

Lors de l'annonce du projet du pont de la 25, en 2007, la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, avait pourtant assuré qu'il y aurait un strict contrôle des coûts et qu'il n'y aurait aucune surprise.

 

Les coûts supplémentaires s'expliquent d'abord par la découverte de volumes de sols contaminés beaucoup plus élevés que prévu, indique M. Therrien. Cela occasionnera des coûts supplémentaires de 14,8 millions.

De plus, des modifications au projet demandées par la Ville de Montréal, soit la mise en valeur d'un écoterritoire à l'ouest de l'autoroute et l'élargissement des trottoirs de trois viaducs, feront augmenter la facture totale de 8,7 millions.

Le gouvernement du Québec, qui devait injecter 207 millions dans la réalisation du chantier, devra donc débourser 11% de plus que les sommes initialement prévues.

«Le Ministère n'entrevoit pas d'autres coûts reliés à ce projet-là», a assuré hier Christian Therrien.

Le prolongement de l'autoroute 25 liera l'autoroute 440, à Laval, au boulevard Henri-Bourassa, à Montréal. Le projet, réalisé à ce jour à 40%, comprendra un tronçon de 7,2 kilomètres d'autoroute et un pont à péage qui enjambera la rivière des Prairies.