Justin Trudeau a rendu hommage au défunt Nelson Mandela à l'Assemblée générale des Nations unies, lundi, exhortant les dirigeants du monde à suivre son exemple et à défendre la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit dans le monde entier.

Le premier ministre a entamé sa visite à l'ONU en participant au Sommet de la paix Nelson Mandela, qui marque le 100e anniversaire de naissance de l'ancien président sud-africain.

Selon lui, alors que les menaces mondiales telles que les changements climatiques, les conflits armés et les autres «menaces émergentes» continuent de mettre à l'épreuve cet engagement, l'homme connu sous le nom de «Madiba» aurait vu ces défis comme une preuve du travail qui reste à accomplir.

«Nos anciens premiers ministres (Brian) Mulroney et (Joe) Clark étaient parmi les Canadiens qui se sont fermement opposés au régime de l'apartheid, faisant pression auprès des dirigeants du monde et des organismes multilatéraux», a déclaré celui qui n'avait pas 20 ans lors de l'abolition de ce régime basé sur des critères raciaux en Afrique du Sud le 30 juin 1991. «Je me souviens également de l'impact profond que (Nelson Mandela) a eu sur mon père, qui admirait son caractère et son combat pour la justice.»

Justin Trudeau a également tenu plusieurs réunions bilatérales avec des dirigeants en marge du sommet, dont une avec le premier ministre du Népal, qui a remercié le Canada pour son aide humanitaire après le tremblement de terre dévastateur de 2015.

Un point important de la liste de tâches de M. Trudeau lors du sommet de cette semaine est de reprendre sa campagne pour un obtenir un siège temporaire de deux ans au Conseil de sécurité de l'ONU - une entreprise qui avait été mise sur la glace en raison des efforts d'Ottawa pour sauver l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

L'ALENA ne sera sûrement pas loin de l'esprit du gouvernement Trudeau cette semaine non plus, puisque des rumeurs circulent au sujet d'une réunion en marge du sommet entre la ministre canadienne des Affaires étrangères Chrystia Freeland et le représentant américain au Commerce Robert Lighthizer.