Une quarantaine d'associations de circonscription bloquistes se mobilisent pour exiger la tenue d'un vote de confiance hâtif à l'occasion du conseil général du parti prévu dimanche avec l'appui du député Mario Beaulieu, selon une source proche du parti.

L'événement qui doit réunir quelques centaines de membres vise à dénouer la crise qui secoue le Bloc québécois depuis la fin du mois de février. Sept de ses dix députés avaient alors claqué la porte.

La proposition qui sera soumise aux membres dimanche par la chef bloquiste, Martine Ouellet, et le bureau national du parti prévoit un vote de confiance les 1er et 2 juin assorti d'un référendum sur la mission du Bloc québécois comme promoteur de l'indépendance du Québec.

Les 42 associations de circonscription proposeront que le référendum soit annulé et qu'un vote de confiance au suffrage universel ait lieu le 15 mai. Leur objectif est de tourner la page sur cette crise une bonne fois pour toutes le plus rapidement possible. Une crise causée, à leur avis, par un problème de leadership.

Des rumeurs circulaient depuis quelques semaines voulant que des membres exigent un vote de confiance sur place au cours du conseil général, mais il semblerait que cette idée ait été abandonnée puisque le vote n'aurait eu qu'une valeur symbolique.

En vertu des statuts et règlements du Bloc québécois, tout vote de confiance doit se tenir lors d'un congrès qui rassemble davantage de militants. Le prochain congrès est prévu en mai 2019.

Le député et président du parti, Mario Beaulieu, avait retiré son appui à Martine Ouellet il y a environ un mois, lui qui l'avait recrutée pour devenir chef du Bloc québécois.